Hippias mineur - Platon Platon (428/427 av. J.-C. - 348/347 av. J.-C.) est un philosophe de la Gr?ce antique, contemporain de la d?mocratie ath?nienne et des sophistes, qu'il critiqua vigoureusement. Il reprit le travail philosophique de certains de ses pr?d?cesseurs, notamment Socrate, Parm?nide, H?raclite et Pythagore, afin d'?laborer sa propre pens?e qui explore la plupart des champs importants, notamment la m?taphysique, l'?thique, la philosophie de l'art et la politique. Il est g?n?ralement consid?r? comme l'un des premiers philosophes occidentaux, sinon comme l’inventeur de la philosophie, au point que Whitehead ait pu dire : ≪ la philosophie occidentale n'est qu’une suite de notes de bas de page aux dialogues de Platon ≫. L’Hippias mineur (ou Sur le Mensonge) est un dialogue de Platon. Il appartient ? la s?rie dite des ≪ Premiers Dialogues ≫, compos?s ? l’?poque o? l’auteur ?tait encore jeune. Ce dialogue traite du mensonge. Extrait : Prologue. Eudicos. ー Mais toi, Socrate, pourquoi restes-tu ainsi muet, apr?s qu’Hippias a si amplement discouru ? D’o? vient que tu ne joins pas tes ?loges aux n?tres ? Ou, si tu as quelque chose ? reprendre, que ne le critiques-tu ? D’autant plus que nous voici entre nous, c’est-?-dire entre gens qui pr?tendent s’int?resser le plus vivement aux entretiens philosophiques. Socrate. ー Au fait, Eudicos, il y plusieurs points dans ce qu’Hippias a dit ? propos d’Hom?re, sur lesquels j’aimerais ? l’interroger. Par exemple, j’entendais ton p?re, Ap?mantos, d?clarer que l’Iliade ?tait le chef-d’?uvre d’Hom?re, sup?rieure ? l’Odyss?e autant qu’Achille l’est ? Ulysse ; car il consid?rait ce dernier po?me comme compos? en l’honneur d’Ulysse, l’autre en l’honneur d’Achille. C’est l? un point sur lequel j’interrogerais volontiers Hippias, s’il y est dispos? ; je voudrais savoir ce qu’il pense de ces deux personnages, lequel des deux lui para?t sup?rieur, puisque aussi bien il nous a d?velopp? tant de consid?rations de toute sorte sur d’autres po?tes et sur Hom?re lui-m?me. Eudicos. ー Oh ! je ne doute pas qu’Hippias ne se pr?te ? te r?pondre, si tu lui poses quelque question. N’est-il pas vrai, Hippias, que, si Socrate t’interroge, tu lui r?pondras ? quelle est ton intention ? Hippias. ー Vraiment, Eudicos, j’agirais d’?trange fa?on ! Quoi ? j’ai l’habitude de me rendre d’Elis, o? j’habite, ? Olympie dans l’assembl?e solennelle des Grecs, chaque fois que les jeux ont lieu, et, l?, d’aller dans le sanctuaire me mettre ? la disposition de tous pour discourir, ? la demande de tel ou tel, sur un des sujets que j’ai pr?par?s et pour r?pondre ? toutes les questions qu’on se pla?t ? me poser
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; et aujourd’hui je me d?roberais ? celles de Socrate ! Socrate. ー Ah ! Hippias, que tu es heureux de pouvoir ainsi ? chaque Olympiade, quand tu entres dans le sanctuaire, ?tre si s?r de ton esprit, si confiant en ta sagesse ! Je serais surpris qu’entre les athl?tes adonn?s aux exercices du corps, il y en e?t un seul qui soit aussi rassur?, aussi confiant en ses forces physiques, quand il va l?-bas pour le concours, que tu d?clares l’?tre, toi, en ton intelligence...画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。 ※ご購入は、楽天kobo商品ページからお願いします。 ※切り替わらない場合は、こちら をクリックして下さい。 ※このページからは注文できません。
