Othon l’archer suivi de Le Capitaine Pamphile - AQA1! オンラインショッピング

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EXTRAIT: Vers la fin de l’ann?e 1340, par une nuit froide mais encore belle de l’automne, un cavalier suivait le chemin ?troit qui c?toie la rive gauche du Rhin. On aurait pu croire, attendu l’heure avanc?e et le pas rapide qu’il avait fait prendre ? son cheval, si fatigu? qu’il f?t de la longue journ?e d?j? faite, qu’il allait s’arr?ter au moins pendant quelques heures dans la petite ville d’Oberwinter, dans laquelle il venait d’entrer ; mais, au contraire, il s’engagea du m?me pas, et en homme ? qui elles sont famili?res, au milieu de rues ?troites et tortueuses qui pouvaient abr?ger de quelques minutes son chemin, et reparut bient?t de l’autre c?t? de la ville, sortant par la porte oppos?e ? celle par laquelle il ?tait entr?. Comme, au moment o? l’on baissait la herse derri?re lui, la lune, voil?e jusque-l?, venait justement d’entrer dans un espace pur et brillant comme un lac paisible, au milieu de cette mer de nuages qui roulait au ciel ses flots fantastiques, nous profiterons de ce rayon fugitif pour jeter un coup d’?il rapide sur le nocturne voyageur. C’?tait un homme de quarante-huit ? cinquante ans, de moyenne taille, mais aux formes athl?tiques et carr?es, et qui semblait, tant ses mouvements ?taient en harmonie avec ceux de son cheval, avoir ?t? taill? dans le m?me bloc de rocher. Comme on ?tait en pays ami et, par cons?quent, ?loign? de tout danger, il avait accroch? son casque ? l’ar?on de sa selle, et n’avait, pour garantir sa t?te de l’air humide de la nuit, qu’un petit capuchon de mailles doubl? de drap, qui, lorsque le casque ?tait en son lieu ordinaire, retombait en pointe entre les deux ?paules. Il est vrai qu’une longue et ?paisse chevelure qui commen?ait ? grisonner rendait ? son ma?tre le m?me service qu’aurait pu faire la coiffure la plus confortable, enfermant, en outre, comme dans son cadre naturel, sa figure ? la fois grave et paisible comme celle d’un lion. Quant ? sa qualit?, ce n’e?t ?t? un secret que pour le peu de personnes qui ? cette ?poque ignoraient la langue h?raldique ; car, en jetant les yeux sur son casque, on en voyait sortir, ? travers une couronne de comte qui en formait le cimier, un bras nu levant une ?p?e nue, tandis que de l’autre c?t? de la selle brillaient, sur fond de gueules, au bouclier attach? en regard, les trois ?toiles d’or pos?es deux et une de la maison de Hombourg, l’une des plus vieilles et des plus consid?r?es de toute l’Allemagne.画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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