Cahiers du Cercle Proudhon, cahiers 3 & 4 - AQA1! オンラインショッピング

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Le moment d’arr?t de la litt?rature fran?aise commence ? Rousseau. Il est le premier de ces femmelins de l’intelligence, en qui l’id?e se troublant, la passion ou affectivit? l’emporte sur la raison, et qui, malgr? des qualit?s ?minentes, viriles m?me, font incliner la litt?rature et la soci?t? vers leur d?clin. Le bon sens public et l’exp?rience ont prononc? d?finitivement sur Jean-Jacques : caract?re faible, ?me molle et passionn?e, jugement faux, dialectique contradictoire, g?nie paradoxal, puissant dans sa virtualit?, mais fauss? et affaibli par ce culte de l’id?al qu’un instinct secret lui faisait maudire. Son discours sur les Lettres et les Arts ne contient qu’un quart de v?rit?, et ce quart de v?rit?, il l’a rendu inutile par le paradoxe. Autant l’id?alisme litt?raire et artistique est favorable au progr?s de la Justice et des m?urs quand il a pour principe et pour but le droit, autant il lui est contraire quand il devient lui-m?me pr?pond?rant et qu’il est pris pour but : voil? tout ce qu’il y a de vrai dans la th?se de Rousseau. Mais ce n’est pas ainsi qu’il a vu la chose : son discours est une d?clamation que l’amour du beau style, qui commen?ait ? faire perdre de vue l’id?e, put faire couronner par des acad?miciens de province, mais qui ne m?rite pas un regard de la post?rit?. Le Discours sur l’in?galit? des conditions est une aggravation du pr?c?dent : si Rousseau est logique, c’est dans l’obstination du paradoxe, qui finit par lui d?ranger la raison. La propri?t?, malgr? la contradiction qui lui est inh?rente et les abus qu’elle entra?ne, n’est en fin de compte qu’un probl?me de l’?conomie sociale. Et voyez la mis?re de l’?crivain, tandis que l’?cole physiocratique fonde la science pr?cis?ment en vue de r?soudre le probl?me, Rousseau nie la science et conclut ? l’?tat de nature. La politique de Rousseau est jug?e : que pourrais-je dire de pis contre sa th?orie de la souverainet? du peuple, emprunt?e aux protestants, que de raconter les actes de cette souverainet? depuis soixante-dix ans ? La R?volution, la R?publique et le Peuple n’eurent jamais de plus grand ennemi que Jean-Jacques. Son d?isme, suffisant pour le faire condamner par les catholiques et les r?form?s, est une pauvret? de th?ologastre, que n’os?rent fustiger, comme elle m?ritait de l’?tre, les chefs du mouvement philosophique, accus?s par l’?glise et par Rousseau lui-m?me de mat?rialisme et d’immoralit? : justice est faite aujourd’hui et de l’?tat de nature et de la religion naturelle. L’H?lo?se a relev? l’amour et le mariage, j’en tombe d’accord, mais elle en a aussi pr?par? la dissolution : de la publication de ce roman date, pour notre pays, l’amollissement des ?mes par l’amour, amollissement que devait suivre de pr?s une froide et sombre impudicit?...画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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