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Chez les fous (Edition Int?grale - Version Enti?rement Illustr?e) * Inclus une courte biographie d'Albert Londres R?sum? : Apr?s avoir d?nonc? les p?nitenciers de Guyane et les bagnes militaires de Biribi, c'est ? une autre forme d'enfermement qu'Albert Londres, au d?but de l'ann?e 1925, entend d?sormais s'attaquer : les asiles d'ali?n?s. Devant la mauvaise volont? des autorit?s de Sant? publique, le grand reporter tentera m?me, pour forcer les portes d'un h?pital psychiatrique, de se faire passer pour fou. Parvenant enfin ? enqu?ter dans plusieurs ?tablissements, il rapportera de nombreux t?moignages de malades qui fourniront la mati?re de douze articles tr?s pol?miques. La r?daction du Petit Parisien h?sitera d'ailleurs ? publier cette enqu?te, qui para?tra finalement en mai 1925. Devant l'indignation des psychiatres et des ali?nistes, Albert Londres, dans le livre qui fera suite aux articles de presse, sera contraint d'adoucir certains passages et de maquiller quelques noms propres. Extrait : La France compte quatre-vingts immeubles officiels pour ses fous. De plus, nous avons l’honneur de poss?der un ?tablissement national baptis? Saint-Maurice, mais r?pondant de pr?f?rence, au nom de Charenton. De plus, nous sommes riches de treize quartiers d’hospice, qui ne doivent rien ? personne. De plus, toute la gamme des ≪ maisons de sant? ≫ accourt ? notre secours. Il y a les maisons de sant? mixtes, c’est-?-dire celles o? dans le pavillon de droite joue la loi de 38, o? dans le pavillon de gauche ne joue rien du tout. Vous demandez si cette loi est de 1600, 1700 ou 1838 ? Cela est sans importance. En mati?re de lois, on n’en est pas ? un si?cle pr?s chez nous ! Il y a les maisons de sant? libres, les villas d’hydroth?rapie. Il y a les sanatoria o? ≪ ne sont pas admis les placements d’ali?n?s ≫. Ce sont les prospectus qui le disent. La chose n’est pas compl?tement fausse. En effet, quand une personne tombe malade de la myst?rieuse maladie, si cette personne n’a pas le sou, elle est folle. Poss?de-t-elle un honn?te avoir ? C’est une malade. Mais si elle a de quoi s’offrir le sanatorium, ce n’est plus qu’une anxieuse.画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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