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Les Amateurs qui veulent bien suivre mes publications se rappellent sans doute les Adieux dont j'ai fait pr?c?der la Raffaella, en D?cembre 1884: ≪Le pr?sent volume,≫ disais-je, ≪est peut-?tre le dernier de son genre que je mette au jour...; le prochain sera un gros ouvrage de Th?ologie.≫ J'?tais sinc?re; j'avais d?but?, en 1875, par une ?uvre Th?ologique, la D?monialit?, du P. Sinistrari: je voulais finir saintement, comme j'avais commenc?. Et j'ai tenu parole: j'ai donn?, tout r?cemment, une r?impression des Divinit?s g?n?ratrices de Dulaure, croyant bien m'arr?ter sur cette ?uvre pie. Mais ne finit pas qui veut. Or, que faire quand la vie s'obstine et qu'on n'a pas de go?t pour le suicide? ?diter, ?diter sans cesse. Malheureusement, la mati?re se rar?fie, et depuis que d'aust?res censeurs, voyant un p?ril social dans des badinages po?tiques du XVIe si?cle imprim?s ? cent cinquante exemplaires, m'ont tra?n? sur le banc des assassins, je suis devenu fort timide. La Th?ologie elle-m?me ne me rassure pas. Si j'essayais de l'Enseignement? Certes, c'est une noble t?che que de fa?onner l'esprit de ses semblables, de les initier aux ?l?gances de cette litt?rature qui, suivant l'expression d'Ovide, ≪emollit mores, nec sinit esse feros≫. Et pouvais-je mieux choisir, pour inaugurer une nouvelle Biblioth?que d'?ducation, que l'Aloisia de Chorier, cette incomparable Civilit? juv?nile, ce chef-d'?uvre Latin d'un Fran?ais du grand si?cle: un livre qui, si notre idiome devait jamais dispara?tre, lui survivrait avec la langue immortelle dans laquelle il est ?crit? J'ai donc publi? une ?dition Latine de l'Aloisia, plus correcte, je puis l'affirmer, qu'aucune de ses devanci?res. Voici maintenant un second ouvrage, un Dictionarium eroticum Latino-Gallicum, qui peut se rattacher au pr?c?dent. Il est aussi du grand si?cle, et tout ? fait in?dit. Son auteur, Pierre-Nicolas Blondeau, n'est gu?res connu: du moins les Biographies Michaud et Didot n'en font pas mention. Mais une Note1 annex?e au Manuscrit, de la main d'un de ses possesseurs, Hyacinthe-Th?odore Baron, ancien doyen de la Facult? de M?decine de Paris et bibliophile distingu?, nous apprend que Nicolas Blondeau ?tait avocat en Parlement, censeur des livres et inspecteur de l'imprimerie ?tablie ? Tr?voux, vers 1695, par le duc du Maine, et qu'on lui devait le Dictionnaire classique Fran?ais-Latin, connu sous le nom de Boudot. D'apr?s d'autres renseignements, ce dictionnaire de Boudot n'?tait que l'abr?g? d'un grand Dictionnaire manuscrit, en quatorze volumes in-4o, compos? par Nicolas Blondeau et qui n'a pas ?t? imprim?.画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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