Lettre de Defrance a? Bion Sur sa R?ponse aux objections contre l’?tablissement de la R?gie int?ress?e des Postes et Messageries ( Edition int?grale ) annot?

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Lettre de Defrance a? Bion Sur sa R?ponse aux objections contre l’?tablissement de la R?gie int?ress?e des Postes et Messageries ( Edition int?grale ) annot?

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80 円 (税抜き)

Je devrois peut-?tre, mon cher Coll?gue, me dispenser de r?pondre ? votre tr?s-gracieuse diatribe que vous appelez r?ponse aux objections contre l’Etablissement de la R?gie int?ress?e. Il est assez ?vident pour quiconque l’a lue, que cette r?ponse est tout ce qu’il y a sur cet objet, de plus trivial, de moins cons?quent, et qu’elle ne r?pond ? rien. Plusieurs de mes amis m’ont aussi conseill? le silence; mais le silence est l’arme du m?pris, et vous n’?tes pas de ces adversaires qu’on m?prise. D’ailleurs, comme ce n’est pas sans des motifs particuliers, sans des intentions secr?tes, que vous l’avez fait distribuer aux deux Conseils, il est bon de faire appr?cier tous vos moyens politiques, et de d?voiler cette tactique vertueuse, ces petits d?tours innocens auxquels vous et vos semblables avez recours avec tant de succ?s. Dites-moi, je vous prie, mon cher Bion, qui a pu m’attirer ce d?bordement de fiel et d’injures dont vous avez sali chaque phrase de cette platte rapsodie? tant? ne animis coelestibus ir?! Seroit-ce pour n’avoir pas cru aveugl?ment ? la sublimit? de vos talens, ? l’incorruptibilit? de vos vertus, ? l’infaillibilit? de vos opinions? Il est vrai qu’il faut ?tre, comme vous le dites tr?s-agr?ablement, un Chinois, un Grec ou un Juif pour en douter; mais est-ce un crime qui m?rite les ?pith?tes les plus odieuses? C’est une folie de ma part, je le suppose, quand vous vous ?tes prononc?, avec une constance aussi imperturbable, le d?fenseur d?sint?ress? du syst?me des R?gies, l’apologiste non suspect des R?gisseurs, de ne m’?tre pas rang? de votre parti. Soit. J’ai eu la t?m?rit? d’attaquer la R?gie, de donner la pr?f?rence ? la Ferme, et m?me de suspecter l’aptitude et le d?sint?ressement des R?gisseurs; je sens que ce coup a d? vous piquer jusqu’au vif; blesser ?-la-fois l’amour propre d’un grand homme et la sensibilit? d’un ami d?licat!… mais en cela, je vous r?pondrai comme Moli?re.画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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