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Il est une vaste contr?e, grasse, souriante, abondante en richesses de toute sorte, en grains comme en troupeaux, assise au bord de la Sarayo? et nomm?e Kau?ala. L?, ?tait une ville, c?l?bre dans tout l’univers et fond?e jadis par Manou, le chef du genre humain. Elle avait nom Ayaudhy?. Heureuse et belle cit?, large de trois yaudjanas, elle ?tendait sur douze yaudjanas de longueur son enceinte resplendissante de constructions nouvelles. Munie de portes ? des intervalles bien distribu?s, elle ?tait perc?e de grandes rues, largement d?velopp?es, entre lesquelles brillait aux yeux la rue Royale, o? des arrosements d’eau abattaient le vol de la poussi?re. De nombreux marchands fr?quentaient ses bazars, et de nombreux joyaux paraient ses boutiques. Imprenable, de grandes maisons en couvraient le sol, embelli par des bocages et des jardins publics. Des foss?s profonds, impossibles ? franchir, l’environnaient ; ses arsenaux ?taient pleins d’armes vari?es ; et des arcades ornement?es couronnaient ses portes, o? veillaient continuellement des archers. Un roi magnanime, appel? Da?aratha, et de qui la victoire ajoutait journellement ? l’empire, gouvernait alors cette ville, comme Indra gouverne son Amar?vat?, cit? des Immortels. Abrit?e sous les drapeaux flottant sur les arcades sculpt?es de ses portes, dou?e avec tous les avantages que lui procurait une multitude vari?e d’arts et de m?tiers, toute remplie de chars, de chevaux et d’?l?phants, bien approvisionn?e en toute esp?ce d’armes, de massues, de machines pour la guerre et de ?ataghn?s , elle ?tait bruissante et comme troubl?e par la circulation continuelle des marchands, des messagers et des voyageurs, qui se pressaient dans ses rues, ferm?es de portes solides, et dans ses march?s, bien r?partis ? des intervalles judicieusement calcul?s. Elle voyait sans cesse mille troupes d’hommes et de femmes aller et venir dans son enceinte ; et, d?cor?e avec de brillantes fontaines, des jardins publics, des salles pour les assembl?es et de grands ?difices parfaitement distribu?s, il semblait encore, ? ses nombreux autels pour tous les dieux, qu’elle ?tait comme la remise o? stationnaient ici-bas leurs chars anim?s. En cette ville d’Ayaudhy? ?tait donc un roi, nomm? Da?aratha, semblable aux quatorze dieux, tr?s savant et dans les V?das et dans leur appendice, les six Angas, prince ? la vue d’aigle, ? la splendeur ?clatante, ?galement aim? des villageois et des citadins, roi saint, c?l?bre dans les trois mondes, ?gal aux Maharshis et le plus solide appui entre les soutiens de la justice. Plein de force, vainqueur de ses ennemis, dompteur de ses sens, r?glant sur la saine morale toute sa conduite, et repr?sentant Ikshwakou dans les sacrifices, comme chef de cette royale maison, il semblait ? la fois le roi du ciel et le dieu m?me des richesses par ses ressources, son abondance, ses grains, son opulence ; et sa protection, comme celle de Manou, le premier des monarques, couvrait tous ses sujets. Ce prince magnanime, bien instruit dans la justice et de qui la justice ?tait le but supr?me, n’avait pas un fils qui d?t continuer sa race, et son c?ur ?tait consum? de chagrin. Un jour qu’il pensait ? son malheur, cette id?e lui vint ? l’esprit : ≪ Qui m’emp?che de c?l?brer un a?wa-m?dha pour obtenir un fils ? ≫ Le monarque vint donc trouver Va?ishtha, il se prosterna devant son ritouidj, lui rendit l’hommage exig? par la biens?ance et lui tint ce langage respectueux au sujet de son a?wa-m?dha pour obtenir des fils : ≪ Il faut promptement c?l?brer le sacrifice de la mani?re qu’il est command? par le ??stra, et r?gler tout avec un tel soin qu’un de ces mauvais G?nies, destructeurs des c?r?monies saintes, n’y puisse jeter aucun emp?chement. C’est ? toi, en qui je poss?de un ami d?vou? et qui es le premier de mes directeurs spirituels, c’est ? toi de prendre sur tes ?paules ce fardeau pesant d’un tel sacrifice. ≫ ー ≪ Oui ! ≫ r?pondit au roi le plus vertueux des r?g?n?r?s. ≪ Je ferai assur?ment tout ce que d?sire Ta Majest?. ≫ Ensuite il dit ? tous les brahmes experts dans les choses des sacrifices : ≪ Que l’on b?tisse pour les rois des palais distingu?s par de nombreuses qualit?s ! Que l’on b?tisse m?me par centaines pour les brahmes invit?s de beaux logis bien dispos?s, bien pourvus en divers breuvages, bien approvisionn?s en diff?rents comestibles. Il faut construire aussi pour l’habitant des villes maintes demeures vastes, fournies de nombreux aliments et remplies de choses propres ? satisfaire tous les d?sirs. Rassemblez encore d’abondantes victuailles pour l’habitant des campagnes. ≪ Que ces diff?rentes nourritures soient donn?es avec politesse, et non comme arrach?es par la violence, afin que toutes les castes bien trait?es obtiennent ainsi les ?gards dus ? chacune d’elles.画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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