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Autrefois on appelait Grisette la simple casaque grise que portaient les femmes du peuple. Bient?t la rh?torique s’en m?la. Les femmes furent appel?es comme leur habit. C’?tait le contenant pour le contenu. Les grisettes ne se doutent gu?re que leur nom est une m?tonymie. Mais voyez un peu ce que deviennent les ?tymologies et les grisettes ! La grisette n’est pas m?me v?tue de gris. Sa robe est rose l’?t?, bleue l’hiver. L’?t?, c’est de la perkaline ; l’hiver, du m?rinos. La grisette n’est plus exclusivement une femme dite du peuple. Il y a des grisettes qui sortent de bon lieu. Elles l’assurent du moins. Je ne sais ? quoi cela tient, peut-?tre ? la lecture des romans, mais d’habitude, si la grisette est n?e en province, elle a failli ?pouser le fils du sous-pr?fet de sa petite ville, le fils du maire de son village, quelquefois le maire lui-m?me. Si Paris fut son berceau, elle eut pour p?re un vieux capitaine en retraite ; ses bans ont ?t? publi?s ? la mairie du onzi?me arrondissement ; son futur ?tait sous-lieutenant ou auteur de m?lodrames : le mariage a manqu? par suite d’un quiproquo. En g?n?ral, la grisette a eu des malheurs ; malheurs de famille, mais le plus souvent malheurs d’amour. Toute grisette est nubile. On reconna?t une grisette ? sa d?marche, au travail qui l’occupe, ? ses amours, ? son ?ge, et enfin ? sa mise. J’entends parler surtout de sa coiffure. La grisette marche de l’orteil, se dandine sur ses hanches, rentre l’estomac, baisse les yeux, vacille l?g?rement de la t?te, et, pour tacher de boue ses fins bas blancs, attend presque toujours le soir.画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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