La Cavali?re

【電子書籍なら、スマホ・パソコンの無料アプリで今すぐ読める!】


La Cavali?re

楽天Kobo電子書籍ストア

689 円 (税抜き)

L’histoire parle s?v?rement de certains hauts personnages de la cour du r?gent, ? propos des deux tentatives de meurtre qui eurent lieu sur la personne du pr?tendant Jacques Stuart, pendant son voyage de Paris ? la mer. ? propos du m?me fait, l’histoire est plus explicite encore ? l’endroit du comte Stair, ambassadeur de George Ier. Sans avoir en aucune fa?on la vell?it? d’introduire dans ce r?cit des consid?rations politiques, nous avouerons qu’? part Philippe d’Orl?ans, d?fendu par son caract?re chancelant et peu s?r, il est vrai, mais notoirement ennemi de toute violence, il est bien difficile de d?livrer un bill d’indemnit? aux divers complices de ce l?che attentat. Pi?tre Gadoche, dans le jardin des Trois-Rois, n’en avait pas moins dit la v?rit? vraie au Hollandais Roboam Bo?r. En ces sortes d’entreprises, les outils humains qu’on emploie courent invariablement risque de leur cou, d?s que l’honn?tet? de tous ?l?ve la voix. Parce que les gens qui ont ?t? la t?te du complot n’ont gard? de n?gliger ce moyen s?r et facile d’apaiser le premier cri du courroux public, ce moyen qui consiste ? livrer quelques subalternes ? la main du bourreau. Depuis le commencement du monde, les choses se passent ainsi. Les grands coupables passent fi?rement au-dessus du flot qui submerge les goujats de l’arm?e du crime. Malgr? ses vaisseaux, ses comptoirs et ses millions, mein herr Bo?r n’?tait qu’un goujat en comparaison des puissants int?r?ts qui le payaient. Il devait ?tre pendu haut et court, selon la propre expression de Pi?tre Gadoche. Pi?tre Gadoche, goujat par rapport ? mein herr Bo?r, ne pesait pas ici l’once pour livre, et se sentait parfaitement la corde au cou. Les autres, tels que l’Anglais Rogue, Salva, etc., goujats par rapport ? Pi?tre lui-m?me, ?taient tout naturellement gibier promis ? la potence. Ils ne risquaient rien, en ce sens qu’un crime de plus ou de moins n’ajoutait rien ? leur bilan, ray?s qu’ils ?taient d?j? de la liste civique et faisant depuis des ann?es banqueroute ? l’?chafaud. Or Pi?tre Gadoche ?tait un ma?tre es-arts coquins, et il avait plus d’une raison pour ?loigner de Paris le d?no?ment de l’aventure. Si un autre bureau de poste, plus ?loign? que Nonancourt, se f?t trouv? vacant, Pi?tre Gadoche e?t recul? plus loin encore sa derni?re et mortelle mise en sc?ne. Mais, en d?finitive, Nonancourt suffisait, ? la condition d’avoir des bons relais jusqu’? la mer et de passer vitement le d?troit ; ce que Pi?tre Gadoche comptait faire, avec un demi-million dans sa valise. Il y avait bien huit jours qu’il ne s’?tait mari?, ce f?roce disciple de Barbe Bleue et d’Henri VIII, cet effront? pr?curseur des ap?tres du divorce, et il r?vait d?j? avec plaisir, dans un avenir prochain, les cierges allum?s d’un autre hym?n?e, Au contraire, ma?tre Roboam Bo?r, coquin commercial, qui avait vendu la vie d’un fils de roi comme il e?t trait? d’une marchandise, ne voyait pas plus loin que le bout de sa convoitise. Il n’avait jamais, jusqu’alors nous l’affirmons, song? ? cette possibilit? d’?tre pendu, lui, si riche et si rang? ! Il revint ? son h?tel, au grand galop, aussit?t que Gadoche lui eut fait entrevoir ce c?t? scandaleux de la question : la potence, et envoya contre-ordres sur contre-ordres dans toutes les directions : Ce qui prouvait bien qu’il avait donn? des ordres. Ses cavaliers, cette apr?s-d?n?e, sillonn?rent en tous sens la for?t de Saint-Germain et envoy?rent au cabaret toute une nu?e de sombres chasseurs qui, depuis le matin, grelottaient ? l’aff?t. En oublia-t-on quelques-uns ?… Il ?tait environ cinq heures du soir. Le soleil abaissait son disque rouge derri?re les futaies de ch?nes qui descendaient vers Poissy. Le ciel, d?gag? vers le couchant, se couvrait ailleurs de grands nuages que le vent du midi poussait, apportant le d?gel. Il faisait d?j? brun sous les arbres. ? une demi-lieue de Poissy, dans la direction de ce beau ch?teau de Maisons, chef-d’?uvre de Mansard, un logis de veneur s’?levait au milieu d’une coupe de quinze ans, dont les rejetons ?taient devenus des arbres. D’aucune part, en longeant les perc?es, on ne pouvait apercevoir cette loge, tout aupr?s de laquelle cependant charrettes et carrosses avaient acc?s par un chemin tournant. C’?tait de l? que venait la reine d’Angleterre, quand elle avait si cruellement ?clabouss? la grande H?l?ne ? la porte de Saint-Germain ; Raoul y ?tait venu aussi avant de rev?tir son costume de postillon pour aller aux Trois-Rois. La Cavali?re y avait d?jeun? dans la matin?e, et d’autres encore, de sorte que, malgr? sa situation isol?e, la loge ne pouvait point passer pour un ermitage.画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
※ご購入は、楽天kobo商品ページからお願いします。
※切り替わらない場合は、こちら をクリックして下さい。
※このページからは注文できません。

この商品の詳細を調べる


本・雑誌・コミック » 洋書 » FICTION & LITERATURE
comptoirs facile violence couvrait George