Les Juifs contre la France - AQA1! オンラインショッピング

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Les quelques jours qui nous s?parent encore de l’heure o? le Conseil de guerre de Rennes aura rendu son verdict, sont une occasion favorable pour analyser sous tous ses aspects la situation que la campagne Dreyfus a faite ? la France. Nos lecteurs, je l’esp?re, ne m’en voudront pas de rester fid?le ? notre m?thode ordinaire et d’examiner cette question dans un esprit philosophique, impartial et abstrait, sans craindre de blesser certains partis pris qui ont des c?t?s touchants. J’estime que l’amertume salubre de la V?rit? vaut mieux pour un pays comme le n?tre, qui a encore tant de forces en r?serve, que les mensonges, les hypocrisies et les d?clamations dont on berce l’agonie des soci?t?s dont la d?cadence est irr?m?diable. Il est incontestable que l’affaire Dreyfus a ?t? une immense victoire pour l’Allemagne. A l’heure actuelle, la France reste la plus formidable des puissances de deuxi?me ordre, mais elle a ?videmment descendu d’un degr?. Elle ne peut esp?rer jouer dans les ?v?nements qui se pr?parent dans le monde le r?le qu’elle aurait pu avoir au mois d’octobre 1896, alors que l’Alliance russe, en admettant m?me qu’on s’en exag?r?t l’importance, nous avait tonifi?s un peu, nous avait remont?s ? nos propres yeux et aux yeux de l’Europe. Pour employer l’expression du baron de Stein qui, apr?s I?na, releva et reconstitua la Prusse, c’est une ≪ grande machinerie militaire ≫ qui vient de tomber en morceaux, non pas apr?s une d?faite, mais sous les coups des ennemis int?rieurs, alli?s ? l’?tranger, sous les coups des Cosmopolites et des Juifs ! Si une guerre avait ?clat? en 1896, le pays aurait ?t? convaincu que nos fr?res les Russes ?taient pr?ts ? voler ? notre secours ; que le g?n?ral de Boisdeffre, l’?l?ve et le successeur d?sign? par Miribel, ?tait, comme chef d’?tat-major, de la valeur de de Moltke. Il ne faisait doute pour personne, ? ce moment, que gr?ce aux vingt-cinq milliards qui avaient ?t? d?pens?s, gr?ce au service obligatoire pour tous, nous avions une arm?e incomparable. C’?tait peut-?tre la v?rit?, c’?tait peut-?tre une illusion. Dans les choses de la guerre, d’ailleurs, la v?rit? et l’illusion sont ? peu pr?s ?quivalentes. Quand Murat se pr?sentait aux portes de Vienne avec un escadron de hussards et sommait la ville de capituler, il ?tait escort? par une force invisible qui suppl?ait ? la force mat?rielle qui lui manquait ; il agissait en vertu d’une sorte de prestige magique. Quand la confiance n’y est plus, on est d?j? ? moiti? vaincu. Il est indiscutable que le bon ?tat moral dans lequel nous ?tions il y a quelques ann?es encore n’existe plus. Ce n’est pas impun?ment qu’on peut du matin au soir traiter les g?n?raux et les officiers de mis?rables et de faussaires. Si une guerre ?clatait, il y aurait un sentiment de malaise qui remplacerait l’entrain que nous avions autrefois. Les uns soup?onneraient des Dreyfus et des Picquart partout ; les autres, sans m?me ?tre impr?gn?s du venin dreyfusard, auraient une appr?hension, apr?s tout l?gitime, en se voyant conduits par des chefs que les attaques d’une bande de mercenaires et de Juifs ont suffi ? d?monter. Cr?er cette impression a ?t? le but qu’ont voulu atteindre les organisateurs du complot jud?o allemand. Ils ont obtenu le r?sultat qu’ils d?siraient, mais ce r?sultat, au point de vue de la destruction de la France, que les Juifs se proposent, n’a pas ?t? aussi consid?rable qu’ils auraient pu l’esp?rer. Il convient, je crois, de serrer la question de pr?s et d’imiter le m?decin qui, sans rien cacher des sympt?mes alarmants, indique ?galement les sympt?mes rassurants. Il n’y a pas de pays o? l’on trouverait des ?tres assez crapuleux pour aider volontairement, comme les Brisson et les Waldeck, ? l’abaissement de l’arm?e qui d?fend la Patrie. Il n’y a pas un pays non plus qui serait en ?tat de supporter, comme la France l’a fait, la crise affreuse que nous traversons depuis deux ans. En r?alit?, la fa?on dont la France a r?sist? ? la campagne forcen?e que la Juiverie a d?cha?n?e sur nous est le plus ?clatant et le plus magnifique hommage qui puisse ?tre rendu ? la conscience avec laquelle nos officiers ont rempli leur devoir.画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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