Julie philosophe ou le Bon patriote (1791)

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Julie philosophe ou le Bon patriote (1791)

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Julie philosophe ou le Bon patriote (1791) d'Andr?-Robert Andr?a de Nerciat auteur de romans libertins (1739?1800) **** extrait: JULIE PHILOSOPHE OU LE BON PATRIOTE CHAPITRE PREMIER. Introduction. Naissance de Julie. ?ducation. Premi?re le?on de peinture. C’est une consolation pour les malheureux de raconter leurs chagrins, de se repa?tre de leurs douleurs. C’est un renouvellement de plaisir que de s’occuper des jouissances pass?es. Femme, jeune encore, je profite d’un moment de repos des sens pour retracer quelques unes de mes aventures : dans leur narration je trouverai plaisir et douleur, mais je me consolerai de l’une par le souvenir de l’autre. On ne demande pas ? une jolie femme de qui elle a re?u le jour : il lui suffit d’?tre aimable, d’inspirer le plaisir et de le faire go?ter ; ainsi je passerai rapidement sur mon origine et sur mon ?ducation, quoiqu’elles aient toutes les deux beaucoup d’influence sur le reste de la vie. Comme je ne trace pas ici un cours complet de morale pratique, je n’examinerai pas combien l’une et l’autre agissent et r?agissent sur nos actions. Je suis n?e ? Paris le 15 Avril 1760. Mon p?re ?tait tout simplement sergent d’un corps qui s’est couvert de gloire dans la r?volution qui vient de s’op?rer. Mad. son ?pouse faisait le commerce en d?tail des eaux-de-vie et tenait boutique ouverte sur le devant et sur le derri?re dans le fauxbourg St-Honor?. Apr?s cet humble aveu, j’esp?re bien qu’on pourra croire ? la v?rit? de ce que j’ai ? raconter. Je ne dissimule pas m?me que pour le faire, cet aveu, il m’a fallu un certain fonds d’esprit et cette philosophie m?le qui d?daigne assez le rang et la naissance pour se faire admirer par ses propres moyens. Je n’ai pas toujours ?t? si sens?e : jouant un r?le sur la sc?ne du monde, je n’avais pas ces grands sentiments que je dois ? mon adversit? ; c’est par eux que le gueux se croit quelque chose. Les malheurs m?nent donc ? la philosophie, et la philosophie nous apprend que la plus pitoyable de toutes les manies est celle de l’homme qui s’enorgueillit ou qui rougit du hasard de la naissance. Qu’importe en effet qu’on soit n? dans les derniers rangs, si l’on n’a pas contract? les travers, les ridicules, la bassesse des premiers. J’ai bien pu m’enticher un peu des principes qu’on puise dans la sph?re des femmes de qualit?, mais j’ai eu par dessus elles l’avantage de conserver un c?ur excellent. J’ai ?t? toujours ce qu’on appelle une bonne fille. J’ai eu de l’humanit? sans morgue, de la tol?rance sans m?chancet?, parce que j’ai trouv? que dans ce bas monde, on avait assez ? souffrir des maux qu’on ne pouvait ni pr?voir ni emp?cher, sans encore s’alembiquer l’esprit pour s’en forger de nouveaux. J’ai cru ? l’existence de la vertu chez les femmes, parce que je ne cherchais point ? scruter leurs motifs : je n’en voyais que les r?sultats et sans d?sirer d’en faire autant qu’elles, je les laissais se comporter ? leur guise, bien persuad?e que le bonheur d?pend beaucoup de l’imagination, et que chacun est parfaitement libre de le chercher comme il lui pla?t. Je ne me suis jamais beaucoup souci?e de l’opinion publique, parce que l’opinion en France est d’une aussi grande instabilit? que la mode ; que d’ailleurs, gr?ce aux lumi?res et au libertinage, les femmes peuvent ?tre tout ce qu’elles veulent. Je me sentis n?e pour le plaisir, je me livrai aux plaisirs. Je me suis fait ? cet ?gard un plan de conduite que la bri?vet? de notre existence m’a toujours fait regarder comme le meilleur : jouir du pr?sent et en jouir suivant ses go?ts, tel est et tel fut toujours mon syst?me, le principe et le mobile de toutes mes actions ; aussi ma devise ?tait-elle celle de la fameuse Duchesse d’Orl?ans : Courte et bonne.画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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