Le Roman de la rose ?dition accompagn?e d’une traduction en vers Pr?c?d?e d’une Introduction, Notices historiques et critiques; Suivie de Notes et d’un Glossaire ( Edition int?grale ) 4 Tomes - annot? - illustr?

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Le Roman de la rose ?dition accompagn?e d’une traduction en vers Pr?c?d?e d’une Introduction, Notices historiques et critiques; Suivie de Notes et d’un Glossaire ( Edition int?grale ) 4 Tomes - annot? - illustr?

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80 円 (税抜き)

Le Roman de la Rose est un r?cit cod? de l’initiation amoureuse... . A I’?ge o? “Amour pr?l?ve son p?age sur les jeunes gens”, le po?te r?ve qu’il entre dans le verger de Plaisir et s’?prend d’un bouton de rose. Malgr? tous les obstacles, il parviendra ? le cueillir et ? le d?florer avant de s’?veiller. Le songe all?gorique est ici un moyen d’investigation des mouvements obscurs de l’?me et de l’?veil des sens. Laiss? en suspens par Guiflaume de Lorris, le po?me est achev? par Jean de Meun vers 1270. Le premier met en r?cit les motifs du lyrisme courtois. Le second, tout en abordant les grands mes philosophiques, scientifiques, moraux et sociaux temps, ?labore une th?orie provocante de l’amour et de la sexualit?. A eux deux, ils proposent une somme po?tique, amoureuse et intellectuelle d’une ampleur et d’une vigueur in?gal?es. La pr?sente ?dition et la traduction qui l’accompagne sont enti?rement nouvelles. Pour la premi?re fois le lecteur dispose en un seul volume du texte int?gral du Roman de la Rose et de sa traduction en fran?ais moderne. Le Roman de la Rose est une ?uvre po?tique fran?aise m?di?vale de 21 780 vers octosyllabiques sous la forme d’un r?ve all?gorique. Il a ?t? ?crit en deux temps : Guillaume de Lorris ?crivit la premi?re partie (4 058 vers) 1230-1235, puis l’ouvrage fut repris et compl?t? par Jean de Meung (17 722 vers) entre 1275 et 1280. Le Roman de la Rose fut un ?norme succ?s litt?raire d?s sa parution et jusqu’? la Renaissance. On en a retrouv? en effet environ une centaine de manuscrits en France, souvent somptueusement illustr?s, et quelque 300 exemplaires historiques (manuscrits et incunables) seraient connus. Pr?sentation La datation du Roman de la Rose est aujourd’hui fix?e plut?t vers la fin du r?gne de Louis IX pour la deuxi?me partie (entre 1264 et 1269). C’est l’avis de nombreux sp?cialistes comme Michel-Marie Dufeil, Louis, Jean Batany. Pour le lecteur familier du fran?ais moderne, le texte n’est pas aussi illisible qu’il n’y para?t ; il faut s’habituer ? certaines conventions orthographiques du XIIIe si?cle et aussi ? certains traits dialectaux des manuscrits ; c’est une langue raffin?e chez Guillaume de Lorris, ?nergique et savoureuse chez Jean de Meung. Il faut souligner l’int?r?t psychologique de la premi?re partie et la valeur intellectuelle et encyclop?dique de la seconde. Une traduction en vers et en fran?ais contemporain en a ?t? effectu?e par les ?ditions Bordas. Le texte d’?poque, quant ? lui, est d’approche plus ardue pour qui n’a pas ?t? form? ? l’ancien fran?ais, hormis quelques mots qui ont peu chang?. La premi?re partie conte la cour d’un homme ? son aim?e et ses tentatives de p?n?trer dans un jardin / verger cl?tur? symbolisant la belle. La seconde pr?sente une discussion plus philosophique ? propos de l’amour ainsi que des digressions sur des sujets vari?s tournant parfois en d?rision certaines id?es et sentiments exprim?s par Guillaume de Lorris. Le Roman de la Rose de Guillaume de Lorris L’ouvrage d?bute par un pr?ambule printanier situ? cinq ans plus t?t. Amour si?ge dans un jardin clos, vices et d?fauts sont repr?sent?s par des personnages all?goriques rejet?s ? l’ext?rieur des murs. Ainsi Danger repr?sente la contrainte exerc?e par le mari ou le jaloux. La rose qui ≪ ?clipse toutes les merveilles de la terre ≫ appara?t tardivement et la description de Largesse (v. 1197-1206) n’est pas sans rappeler le personnage de Li?nor dans l’autre Roman de la Rose, celui quasi contemporain de Jean Renart, lorsqu’elle s’appr?te ? rencontrer l’empereur Conrad : ≪ Les traits beaux et pleins d’?l?gance,/ Le col ouvert par n?gligence,

J’aimais assez cette mani?re / De laisser sa coiffe s’ouvrir / Et sa gorge se d?couvrir / Car dessous sa chemise fine / Blanchoyait sa belle poitrine ≫ (v. 1198-1206). Guillaume enclot sa qu?te de la rose dans tout un syst?me all?gorique o? la rose est une m?taphore de la femme aim?e, ≪ qui tant a de prix / Et tant est digne d’?tre aim?e / Qu’elle doit Rose ?tre nomm?e ≫. S’il utilise la rime songes / mensonges, il a cru ? la v?racit? du songe, mais sa qu?te a ?chou?, car la dame aim?e, finalement, ne r?pond pas ? l’appel de mai : ≪ Mais ?pines y avait tant / … Et le bouton cueillir ne pus ≫ (v. 1871-1873), et l’amant/narrateur, qui n’a cueilli que dans le songe le bouton de rose, ≪ mieuz voudroie estre mors que vis ≫ (v. 3763). Le texte de Guillaume se termine sur l’image de Bel-Accueil enferm? par Jalousie dans une tour, surveill? par une Vieille, espionne sans merci qui ≪ ne se laisse s?duire / Par signe ni mot doucereux, / Ni regard tendre et langoureux : Ruse n’est qu’elle ne connaisse ≫ (v. 4081-4083), tandis que Danger, Honte et Male-bouche en gardent les portes et que l’Amant ?conduit est rejet? ? l’ext?rieur. Le Roman de la Rose de Jean de Meung Jean de Meung utilise le po?me de Guillaume de Lorris comme point de d?part de sa propre po?sie, prolongeant l’?uvre de fa?on consid?rable puisqu’il lui rajoute 17 722 vers. Le livre se pr?sente comme une conversation plaisante et instructive, de caract?re philosophique, avec des interlocuteurs successifs divers. Il ?toffe ainsi le personnage de la Vieille, la ge?li?re de Bel-Accueil, qui devient ici une horrible du?gne. Ces femmes, sp?cialement charg?es par le mari jaloux de surveiller leur ma?tresse, la suivaient partout et rendaient compte de tous ses faits et gestes au ma?tre qui payait pour cela, mais elles ?taient toujours pr?tes ? servir celui qui payait le plus largement, jouant souvent le r?le d’entremetteuses. La Vieille raconte par le menu (vers 12710 ? 14516) et avec cynisme comment une femme doit toujours extorquer autant d’avantages mat?riels qu’elle le pourra de ses amoureux et amants successifs ー ce qu’elle a toujours fait ー et qu’agir autrement n’est que folie conduisant ? se retrouver d?munie une fois disparue la beaut? de la jeunesse. Avec cette le?on de cynisme et ces accents de misogynie, c’est tout l’id?al de l’Amour courtois et de respect de la femme qui avait pr?valu dans les cours seigneuriales, qui s’?croule. Mais on n’oubliera pas qu’une des id?es les plus ch?res de Jean de Meung, c’est que le v?ritable amour doit ?tre d?sint?ress? et na?tre d’un c?ur pur. Cette seconde partie ne philosophe pas que sur l’amour. On y disserte aussi des animaux domestiques, que l’homme ne pourrait jamais asservir comme il le ferait s’ils disposaient de l’entendement ; de l’astuce de la nature qui, le d?sir de descendance des humains ?tant insuffisant pour assurer ? lui seul la reproduction de l’esp?ce, a ajout? ? l’acte d’amour un petit bonus de plaisir pour les motiver un peu ; des seigneurs qui n’ont aucun sujet de se glorifier de leurs anc?tres quand ils ne poss?dent pas eux-m?mes les qualit?s de ceux-ci. Or la vraie noblesse est le franc vouloir et la raison que Dieu a accord?e aux hommes. Mais cette suite du Roman de la Rose est avant tout une satire : Jean de Meung s’en prend aux ordres monastiques, pr?dicateurs et mendiants, et surtout aux religieux hypocrites qui n’ont de religieux que l’habit, au c?libat des clercs ordonn?s (innovation du concile de Turin et du concile de Tol?de en l’an 400-401), ? la noblesse, au Saint-Si?ge, aux pr?tentions excessives de la royaut?, mais surtout aux femmes. Alors que Guillaume avait expos? les lois de l’amour courtois, Jean de Meung ajoute un ≪ art d’amour ≫ qui expose brutalement les d?fauts des femmes, leurs pi?ges et les moyens de les d?jouer, dans la lign?e de l’esprit de moquerie et de scepticisme des fabliaux. La vision de la femme chez Jean de Meung a provoqu? de vives pol?miques, la r?action de Christine de Pisan en particulier conduisant ? une des premi?res querelles f?ministes. On y trouve la comparaison, devenue fameuse, du mariage ? une nasse o? des poissons cherchent ? entrer tandis que ceux qui sont pi?g?s voudraient bien en sortir : ≪ Puis ne se pu?ent-il tenir Que hors ne voillent revenir : L? les convient ? grant duel vivre Tant que la mort les en d?livre. ≫ Accueil Le Roman de la Rose a clairement ?t? ce qu’on nommerait aujourd’hui ー toutes choses ?gales par ailleurs ー un succ?s de librairie. On en a retrouv? en effet environ une centaine d’exemplaires en France, et quelque 300 exemplaires historiques seraient connus. Pour appr?cier ? sa juste valeur ce chiffre, il faut se souvenir que Johannes Gutenberg n’inventera l’imprimerie europ?enne ? caract?res mobiles que vers 1450. La grande majorit? des exemplaires dont il est question ici sont des ?uvres uniques, des manuscrits sur parchemin, calligraphi?s avec soin et illustr?s de miniatures pour de grands personnages, comme la m?re de Fran?ois 1er ou des personnes tr?s fortun?es. Il existe aussi, ? partir de la fin du xve si?cle, des incunables, illustr?s de gravures sur bois. Une partie du roman a ?t? traduite en anglais sous le titre The Romaunt of Rose par Geoffrey Chaucer, qui a eu une grande influence sur la litt?rature anglaise. Prologue du ≪ Roman de la Rose moralis? et translat? de rime en prose ≫, miniature de la pr?sentation du manuscrit ? Philippe de Cl?ves par l’auteur. Le romant de la rose - moralis? cler et net, translat? de rime en prose par vostre humble Molinet - imprim? ?画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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