Cousin et cousine

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Cousin et cousine

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293 円 (税抜き)

Cousin et cousine est une nouvelle de l’?crivain am?ricain Henry James publi?e en 1871. Extrait | I Comme je me proposais de retourner aux ?tats-Unis vers le milieu du mois de juin, je r?solus de profiter des six semaines qui me restaient pour visiter l’Angleterre, que je ne connaissais pas encore. Durant mon voyage en Europe, j’avais toujours donn? la pr?f?rence aux vieilles auberges, qui, si elles sont parfois moins confortables que nos immenses caravans?rails modernes, offrent ? l’observateur des sujets d’?tude plus fertiles en impr?vu. ? mon arriv?e ? Londres, je m’installai donc dans une antique h?tellerie, situ?e assez loin du centre de la ville, au milieu d’un quartier qui me rappelait l’?poque d?j? classique du docteur Johnson. Le premier soir de mon s?jour, je descendis dans la salle ? manger, o? je commandai mon d?ner au g?nie m?me du d?corum, personnifi? par un serviteur en cravate blanche aussi raide qu’obs?quieux. ? peine eus-je franchi le seuil de cette salle que je me sentis destin? ? r?colter une ample moisson d’impressions britanniques. L’auberge du Lion-Rouge, comme beaucoup d’autres choses que je devais rencontrer en Angleterre, semblait n’avoir r?sist? aux ravages du temps qu’en pr?vision de ma visite. Je connaissais de longue date la taverne du Lion-Rouge. Les livres et mes visions me l’avaient montr?e mille fois ; Smollett, Boswell, Dickens me l’avaient d?crite. Elle ?tait peu spacieuse et divis?e par des paravens d’acajou en six compartimens, garnis de chaque c?t? de banquettes non rembourr?es. Dans chacune de ces stalles se trouvait une table sans convives, car les beaux jours du Lion-Rouge ?taient pass?s, ne laissant que des fant?mes. Tout autour de la salle, ? hauteur d’appui, r?gnait une superbe boiserie d’acajou noircie par l’?ge et rendue si brillante par un frottement quotidien que je m’imaginai voir s’y refl?ter l’image de voyageurs en perruques et en culottes courtes. Une douzaine de gravures jaunies par la fum?e du charbon et des pipes ornaient les murs, ー le favori du Derby de 1807, David Garrick, deux boxeurs c?l?bres et sa majest? le roi George IV. Le parquet disparaissait sous un tapis de Perse aussi vieux que l’acajou et dont il e?t ?t? impossible de distinguer le dessin primitif....|画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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