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Un ouvrage sur l'enseignement du vivant aux enfants. D?s les premi?res ann?es, les enfants disposent de conceptions biologiques plus ou moins correctes, de th?ories na?ves sur les humains, sur les animaux et sur les plantes, du point de vue des dimensions qui les interpellent comme grandir, se nourrir, ?tre malade ou mourir. Ces th?ories reposent sur une pens?e biologique universelle qui est aussi influenc?e par le milieu environnant, comme les parents ou encore l’?cole, mais aussi par les contacts avec la nature, propres ? une culture donn?e. ? la lumi?re de nombreuses recherches actuelles sur les connaissances enfantines du vivant, des pistes ?ducatives innovantes sont propos?es pour l’enseignement de la biologie. Elles se basent sur un nouveau mod?le socio-?cologique qui diff?re des approches centr?es majoritairement sur l’esp?ce humaine, en prenant en compte l’ensemble des ?l?ments vivants, plantes et animaux, ?galement membres d’un m?me ?cosyst?me. ? l’heure o? il est urgent de repenser la gestion des ?quilibres naturels, cet ouvrage est un plaidoyer pour une meilleure prise en compte des ?quilibres vivants, gr?ce ? l’?ducation pr?coce ? une Nouvelle ?cologie (ENE). D?couvrez ce plaidoyer pour une prise en compte des ?quilibres vivants au travers de l'?veil ? la Nouvelle Ecologie, centr?e sur l'ensemble des ?tres vivants appartenant ? un m?me ?cosyst?me. EXTRAIT Les r?sultats des ?tudes pr?c?dentes montrent que, d?s 3-4 ans, les enfants sont capables d’identifier les aliments ≪ bons pour la sant? ≫. L’?valuation de ces aliments, de toute ?vidence renforc?e par l’environnement scolaire et peut-?tre m?me par les parents, est donc effective d?s le plus jeune ?ge. Mais, quand on observe les conduites alimentaires r?elles, on constate qu’elles sont beaucoup plus de l’ordre de la consommation, voire de la surconsommation, d’aliments gras et sucr?s. De plus, le marketing cible les go?ts des enfants par l’habillage des aliments m?me si les jeunes enfants fran?ais ?tudi?s par Gu?rin et Thibaut (2008) ne semblent pas tellement touch?s par la valorisation marketing. La stigmatisation de la junk food, tr?s en vogue aux ?tats-Unis, pr?sente le risque de ne v?hiculer que la dimension ≪ m?dicamenteuse ≫ des aliments au d?triment de la dimension h?donique. Plut?t que de ne cibler que les aliments mauvais, ne serait-il pas plus efficace d’expliquer les vertus, par exemple en termes de vitalit?, des aliments ≪ bons ≫ pour la sant? ? Si on basait les slogans destin?s aux enfants sur les caract?ristiques naturelles des aliments, en valorisant la dimension vitaliste plus que di?t?tique, ils prendraient davantage go?t aux aliments b?n?fiques pour eux, car de m?me nature, c’est-?-dire ≪ vivants ≫. Par exemple, pour promouvoir la consommation du miel, afin de diminuer celle de sucre blanc raffin?, ne pourrait-on pas expliquer le cycle naturel des abeilles en rapport avec les fleurs, qui sont toutes deux des organismes vivants ? Pour favoriser la consommation du poisson, ne pourrait-on pas expliquer son cadre de vie, comme celui du saumon qui na?t en eaux douces, se reproduit en eau sal?e et revient mourir dans sa rivi?re natale ? A PROPOS DE L'AUTEUR Enseignante-chercheure en psychologie du d?veloppement et des apprentissages, et en sciences de l’?ducation, Florence Labrell a men? plusieurs ?tudes sur les conceptions biologiques pendant l’enfance. Actuellement professeure des universit?s ? l’INSHEA, elle est ?galement membre du CESP (INSERM U1178, ?quipe ≪ D?veloppement et affects ≫).画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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