Vinckx habitait au fond d’un vieux quartier une vieille maison r?cemment modernis?e, ouverte ? l’air et au soleil, o? la lumi?re frappait crue et cinglante de grandes verandahs vertes et d’?normes corridors, plaqu?s de marbres p?les. Seulement, du c?t? du jardin, il avait maintenu une aile enti?re dans le style primitif, et l’avait fait restaurer moulure par moulure et pierre par pierre. Et c’?tait l? qu’il se clo?trait dans la familiarit? des choses aim?es. Son cabinet de travail ?tait superbe. Il y r?gnait le jour filtr? des anciennes demeures. Par un vitrail d?coup? en petits carreaux, passaient des rayons d’or comme des cheveux roux ? travers les mailles d’un filet. De lourdes draperies tenaient de la nuit suspendue ; des mares d’ombre noircissaient le parquet. Dans les coins, ? peine apercevait-on remuer des ricochets de lumi?re parmi les pendeloques des girandoles. Vinckx n’aimait que l’art gras, l’art que procure la paix d’une bonnedigestion, et rougeoie de belle humeur ; il adorait tout ce qui est fort, lourd, pataud, gonfl? de sant?, incendi? de splendeurs : les tableaux, les pl?tres, les statues, les fa?ences, o? flamboient dans l’?mail, la p?te, le glacis et la couleur, les sensualit?s des vieux ma?tres. Les panneaux de l’appartement ?taient tapiss?s de kermesses d’apr?s T?niers. Sous la chaleur calm?e des tons anciens, gars et gouges sautaient balourdement, en jupons bleus, en blouse rose, nouant avec leurs mains jointes par dessus la t?te, d’interminables rondes autour d’une perche couronn?e ; ou bien encore attabl?s, par bandes, le jour des mangeailles, des truands cagneux et lippus, grassement, marquaient le cou de leurs voisines d’un baiser plein...画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。 ※ご購入は、楽天kobo商品ページからお願いします。 ※切り替わらない場合は、こちら をクリックして下さい。 ※このページからは注文できません。
