La Demeure myst?rieuse

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La Demeure myst?rieuse

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538 円 (税抜き)

Extrait : D’Enneris empoigna chacune des deux jeunes femmes au-dessous du coude et les redressa. ≪ Du calme, nom d’un chien ! Rien ? faire si vous flanchez comme ?a ? la premi?re occasion. ≫ Le vieux ma?tre d’h?tel cheminait un peu en avant et ? l’?cart. Van Houben, qui avait p?n?tr? d’autorit? dans la cour ainsi que B?choux, souffla ? l’oreille de celui-ci : ≪ Hein ! j’ai eu du flair. Heureusement que nous sommes l? ! … Attention aux diamants… Ne quittez pas d’Enneris de l’?il. ≫ On traversa la cour aux larges pav?s in?gaux. Les murs des autres h?tels voisins, tout nus, sans fen?tres, la bordaient ? droite et ? gauche. Au fond la demeure, anim?e de hautes crois?es, avait grande allure. On monta les six marches. R?gine Aubry b?gaya : ≪ Si le vestibule a des dalles noires et blanches, je me trouve mal. ー Crebleu ! ≫ protesta d’Enneris. Le vestibule avait des dalles noires et blanches. Mais d’Enneris pin?a si rudement le bras de ses deux compagnes qu’elles tinrent bon sur leurs jambes qui vacillaient. ≪ Saperlotte, bougonna-t-il en riant, nous n’arriverons ? rien. ー Le tapis de l’escalier, marmotta R?gine, c’est le m?me. ー C’est le m?me, g?mit Arlette… et la m?me rampe… ー Eh bien, et puis apr?s ?… fit d’Enneris. ー Mais si nous reconnaissons le salon ?… ー L’essentiel est d’y aller, et je ne suppose pas que le comte, s’il est coupable, ait grande envie de nous y conduire. ー Alors ?… ー Alors, il faut l’y forcer. Voyons, Arlette, du courage, et pas une syllabe, quoi qu’il advienne ! ≫ ? ce moment le comte Adrien de M?lamare vint au-devant de ses visiteurs et les introduisit dans une pi?ce du rez-de-chauss?e, garnie de jolis meubles d’acajou du temps de Louis XVI et qui devait lui servir de cabinet de travail. C’?tait un homme ? cheveux grisonnants, de quarante cinq ans peut-?tre, bien d’aplomb, de visage plut?t d?sagr?able et peu sympathique. Il avait dans le regard une expression un peu vague, distraite par moments, et qui d?concertait. Il salua R?gine, tressaillit l?g?rement ? la vue d’Arlette, et, tout de suite, se montra courtois, mais d’une mani?re plut?t superficielle et par habitude de gentilhomme. Jean d’Enneris se pr?senta et pr?senta ses compagnes. Mais il n’ajouta pas un mot pour B?choux ni pour Van Houben. Celui-ci s’inclina un peu plus qu’il n’e?t fallu, et dit en affectant des airs gracieux : ≪ Van Houben, le lapidaire… le Van Houben des diamants vol?s ? l’Op?ra. Mon collaborateur, M. B?choux. ≫ Le comte, bien qu’assez ?tonn? de cet assemblage de visiteurs, ne fit aucune remarque. Il salua et attendit. Van Houben, les diamants de l’Op?ra, B?choux, on e?t pu croire que tout cela n’avait aucune signification pour lui. Alors d’Enneris, tout ? fait ma?tre de lui, sans aucun embarras, prit la parole : ≪ Monsieur, dit-il, le hasard fait bien les choses. Il se trouve, en effet, que, aujourd’hui m?me o? je viens vous rendre un petit service, j’ai d?couvert, en feuilletant un ancien r?pertoire des personnes de qualit?, que nous ?tions quelque peu cousins. Mon arri?re-grand-m?re maternelle, n?e de Sourdin, avait ?pous? un M?lamare, de la branche cadette des M?lamare-Saintonge.画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。
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